Voyage au centre du problème...

2032...Depuis plusieurs mois, la vie quotidienne était devenue un vrai cauchemar. L'alpha qui avait survécu à l’extinction de sa meute, il y a vingt ans a réussis après des années de recherches scientifiques à créer des loup-garous humains. Cette espèce s'est répandue aussi vite qu'une épidémie. Ces lycans soumis au seul alpha devaient tuer les vrais loup-garous de la Terre. Tous ont été éliminé sauf un petit groupe. C-à-d nous. Moi, Papa, oncle Peter, Scott, ses jumeaux Dylan et Tyler, Jackson et Isaac. Mais les humains n'étaient pas épargnés par cette ''épidémie''. Soit ils devenaient des monstres soumis, soit ils mourraient... En quelques mois toute la planète en était infectée. Dans tout Beacon Hills, seuls oncle Stiles, Lydia, Alison et Christopher Argent ont encore leurs propres humanités.

Ils étaient avec dans le manoir. Les LGGM (loup-garou génétiquement modifiés), comme je les appelle, sont tout autour de la maison et nous empêche de sortir, d'aller nous dégourdir les jambes ou les pattes ça dépend des jours. Et surtout nous empêche de nous nourrir... Cette situation paraît sans espoir mais...

«  Il doit avoir une solution ! Il suffit de la trouver!, m'écrié-je sur les nerfs et ne tapant du pied.

...

Je refuse de mourir ici et par ces bêtes-là ou par la famine! », dis-je en colère face à ce silence de mort qui pèse de plus en plus dans l'air. Même les jumeaux ne jouaient plus.

J'ai failli perdre le contrôle de moi-même et de mon loup. Mes yeux devinrent d'une couleur bleue glacial électrique. Papa se précipite de l'étage pour me rejoindre et surtout pour me calmer. Je pince mes lèvres, je tremble de colère. Tout cela était complètement injuste! Juste avant que je n'évacue cette colère contre un mur ou bien même sur quelqu'un dans le salon, Papa m'entoure de ses bras musclés en puissance et me fais balancer légèrement de gauche à droite. Il pose sa tête sur la mienne. Une main est dans mon dos pour que je ne m'échappe pas, l'autre est sur ma nuque. Il me force à poser une des mes oreilles contre son torse. Pour écouter son cœur.

«  Calme-toi... Ça ne sert à rien de s’énerver. », dit-il en jetant un coup d’œil vers les autres présents dans le salon. Ils ont vraiment l'air abattus. Mais les deux qui auraient pu remonter le moral de tout le monde ; Lydia et Stiles manquent à l'appel.

Avec ma brutalité innée et reçue de mon père, je me dégage de son étreinte en annonçant que j'allais me coucher. Je monte à l'étage. Alors que je m'apprête à entrer dans ma chambre, j'entends du bruit qui provient du fond du couloir. Je m'avance prudemment et prête à me défendre si il le faut. Devant la porte, je perçois les voix d'oncle Stiles et Lydia. J'ouvre la porte avec beaucoup de discrétion. Ils traficotaient un casque de vélo.

« Oncle Stiles ?, osé-je de peur de trop les déranger.

Lou ?! Mais qu'est-ce que tu fais ici ? », dit-il très surpris en se tournant vers moi.

A mon habitude, je ne lui réponds pas. Il sait que je les ai sûrement entendu. Il n'avait pas rasé sa barbe depuis deux voire trois jours. Ces yeux chocolats me semblent fatigués. Je le fixe tout simplement. C'est vrai qu'il parle de moins en moins mais à mon avis, il en a plus vraiment le cœur. Il a vu son père se faire tuer par ces monstres. Ensuite, je contemple ce casque enfin je pose mon regard bleu/vert sur Lydia. Immédiatement, cette dernière m'explique que ce casque nous permettrait de nous sauver de ce monde tyrannique.

« ... Et tu es la seule à pouvoir changer le monde., termine-t-elle l'air désolée de m'imposer cette responsabilité.

Pourquoi moi? », demandé-je sans comprendre en fronçant des sourcils. Mon oncle Stiles s'assit en m'entraînant sur ces cuisses. Je le fixe dans les yeux de façon neutre avide de savoir le pourquoi de sa bouche.

« Écoute... Il va t'amener vingt ans en arrière. Et tu es la seule assez forte et assez intelligente pour y aller. Je ne préfère pas savoir de ce qui va se passer, si quelqu'un d'autre se verrai avec vingt ans en moins et en plus... Tu me comprends?, m'expliqué-je en terminant par cette question à laquelle je ne répondrais pas parce qu'il sait la réponse à l'avance.

Que devrais-je faire?, demandé-je simplement en ne le quittant pas des yeux.

Tu dois tous nous trouver et nous aider à combattre cette meute d'alpha quand tu en entendra parler. Puis lorsque nous aurons tué le dernier. Tu devras revenir là où les corps ont été laissé. Celui qui a fait de ce monde une apocalypse y reviendra certainement. Puisque il est jumeau avec un des tués. Mais, le plus dur, ce sera à toi de le tuer.

Oncle Stiles, je n'ai jamais de tuer de ma vie et je ne veux pas commencer... », commencé-je en soupirant et en levant les yeux au ciel.

Sans me laisser finir, il me prend dans ses bras. Contrairement à mon père, je le prends dans mes bras lui aussi. L'odeur de la salinité me parvient aux narines.

« Tu dois le faire malheureusement... Je suis désolé...

Ne sois pas désolé, ce n'est pas de ta faute... J'irais et je le tuerai, promis.

Tu n'iras nulle part et tu tuera personne ! S'élève une voix masculine, rauque et en colère.

Derek..., commence Stiles suppliant.

Toi, descends et toi aussi ! On a sûrement à parler! », dit mon père en me visant moi et oncle Stiles. Je soupire. Mais il ne parle pas à Lydia qui ... n'était plus là. Mais je crus voir un éclair roux disparaître derrière l'étagère...

Arrivés tous les trois au rez-de-chaussée, Papa se dispute avec Stiles sur le choix de ma participation bien que périlleuse soit-elle. Occupés dans leurs arguments de papa-poule et de l'humain-inconscient-qui-veut-tuer-sa-fille-pour-l'-épargner-des-monstres-du-dehors, je m'éclipse avec silence et discrétion. Je remonte pour revenir en vitesse là où j'étais peu avant et où Lydia m'attendait. Elle me tend sa main avec un sourire. Je la lui prends.

« Surtout ne dévoile rien du futur et de toi. Crée-toi une identité pour ça... [elle pose sur ma tête ce casque] Allez, courage! Tout ira bien pour toi. Tu seras bien entourée et après tout, tu es la fille de Derek ! Ne l'oublie pas » me dit-elle en m'affichant un sourire sincère.

Elle m'embrasse sur le front et prend une sorte de télécommande qui était posée sur la table de chevet. Elle chipote à deux/trois boutons, puis me la donne.

« Pour revenir à cette date, tu composes la date complète et tu appuies sur le bouton rouge et vert en même temps. » m'informe-t-elle.

Et là, ça commence à faire du boucan pas possible. Ça me fait horriblement mal aux oreilles. Je place mes mains dessus. Mais rien à faire, ça me fait aussi mal. Malgré ce bruit, j'entends oncle Stiles et Papa m'appeler. J'ouvre les yeux. Je n'aperçois que leurs visages apeurés? Surpris? Peut-être les deux? Mais lequel des deux étaient le plus affichés? Je ne sais pas dire.

Puis s'en suit à quelques secondes de torture intense. J'ai l'impression que mon corps se compresse dans toutes les dimensions. Ensuite, s'en suit l'impression que tu voles vers le haut à 1000km/h et enfin, je m'écrase sur le sol le souffle coupé. Je ferme les yeux pour reprendre mon calme puis d'instinct, je me touche mes jambes, mes bras, bref tout mon corps si je n'avais rien perdu en cours de route. Vaut mieux être prudente à l'avance. Je regarde autour de moi, c'est la forêt la même. Mis à part, qu'elle n'est pas remplie de monstres. Je me relève et me débarrasse des feuilles qui se sont amusées à s'accrocher sur mes vêtements. Je jette un œil sur cette espèce de télécommande qui m'indique que je suis à Beacon Hills en ce jour du lundi 17 septembre 2012 à 08:14 précise.

Bouche ouverte, étonnée tout de même de la date, je scrute avec minutie les environs. Personne. Tant mieux, je préfère digérer un peu ce bond de vingt années en arrière avant de me lancer à la rechercher des jeune Stiles, Scott et tout le reste.

Bouche ouverte, étonnée tout de même de la date, je scrute avec minutie les environs. Personne. Tant mieux, je préfère digérer un peu ce bond de vingt années en arrière avant de me lancer à la rechercher des jeune Stiles, Scott et tout le reste.

Trois jours plus tard, j'étais admise enfin au Lycée en dernière année. J'ai faillit ne pas réussir à être élève puisque je n'avais aucun parent ou tuteur légal qui lequel devait signé les papiers d'inscription... La solution? J'ai falsifié les papiers avec la signature de mon père. Le directeur a même fait une drôle de tête en voyant cette signature. Comme argument, je lui raconta que c'était mon cousin. Point barre.

Ce soir, je me promène dans les bois qui entourent Beacon Hills. Juste me promener pour me rappeler des souvenirs qui n'ont pas encore eu lieu. Comme celui-ci qui vine en tête en apercevant cette clairière...

Je courais à travers la clairière, j'essayais de rattraper mon oncle Stiles à vélo. J'avais à ce temps-là 6ans. Il allait vite mais c'était le but. Le but de me faire courir aussi vite que lui. Papa était partis avec Scott, Isaac, Jackson et oncle Peter au magasin de bricolage pour finaliser la rénovation du Manoir. La rénovation était obligatoire pour Papa. Il ne voulait pas que je me fasse mal même si je cicatrisais déjà bien pour mon âge.

Oncle Stiles a bifurqué sa trajectoire pour aller vers la maison. Lorsque j'entre de nouveau dans la forêt, je sens que mon corps se change. Je n'arrête pas de courir. Une douleur dans mes os me fit accélérer la cadence. Mes os se modifiaient puis se fut toute une fourrure qui est apparue. J'entends dès à présent quatre pattes marteler le sol et non plus deux. Quelques mètres plus loin, je dépasse oncle Stiles qui surpris freina de toutes ses forces. Je lui saute dessus et tombe avec son vélo. Je commence à lui lécher le visage. Il rigolait en énonçant que les autres seront supers fiers de mes progrès. En effet, lorsqu'ils étaient revenus chargés comme des baudets, ils ont tout lâché par terre pour aller me voir. Le petit problème, c'est que vu que c'était ma première transformation, j'ai mis trois jours avant de savoir me changer humainement.

La clairière dépassée, je m'arrête brusquement. J'avais entendu un bruit mais je n'avais pas su l'identifier à temps. Puis un deuxième identique. C'était un grognement mi-humain et mi-loup. Je m'avance vers les grognements qui deviennent des gémissements plaintifs et douloureux. Grâce à la lueur du croissant de lune, j'aperçois quelqu'un ; un jeune homme prit dans des barbelés et qui plus-est son pied gauche était rattaché à un piège à ours. Ça puait l'aconit. Mais je sentis aussi une odeur trop familière et trop importante pour moi pour ne pas aller aider ce jeune homme qui n'est qu'entre-autre mon père. Enfin, dans ces conditions ; Derek Hale. Il essayait avec peine de se tirer de là mais en vain. On l'avait enveloppé de barbelés. Je le voyais à la façon dont ils étaient posé. Trop bien fait pour qu'il ne soit simplement pris des barbelés en courant. Je m'avance encore d'un pas. Il me grogne méchamment dessus, il est sur la défense. Malgré qu'il soit pour moi mon alpha. Mon loup était d'accord avec moi. Derek restait Papa de plus dans cette réalité, il l'est déjà. Je marche jusqu'à ce qu'il reste quelques dizaines de centimètres entre nous deux. Il ne grognait plus. Son loup avait reconnu le mien sûrement. Mais la partie humaine très méfiante de son esprit ne pouvait pas comprendre l'autre partie. Sans rien dire et sans hésiter dans mes gestes, je casse le fil de barbelés pour qu'afin je puisse le libérer. Les pics étaient très enfoncés dans sa chair qui bleuissait dans les blessures. Il y avait de l'aconit. En effet, après avoir remis mes mains sur le fil de fer, ces dernières me brûlent à vif mais je continue à dérouler ce fil. Derek ne dit rien. Moi non plus. Mais nos loups s'identifiaient l'un à l'autre. Après avoir fini avec le fil, je m'accroupis pour lui retirer le piège à ours aussi puant l'aconit à plein nez tandis qu'il s'appuie contre l'arbre juste derrière. Je jette au loin de ce piège puis c'est en secouant mes mains brûlées que je me tourne vers mon paternel plus jeune. Il me lance un regard de tueur. Ça , ça m'a choqué puisqu'il ne me connaît pas entièrement et qu'il ne me l'avait jamais fait à moi. Enfin, tant que j'y pense, il ne l'avait jamais fait à personne... Je lui pris son bras en faisant attention à ses blessures et je l'emmène en sécurité chez lui. Il ne s'oppose à rien. Par le flair, je retrouve le manoir encore en très mauvais état et je retrouve les battements de cœur de l'oncle Peter. Là, je sais que Derek sera soigné et en sécurité. Je le dépose sur le porche et tape sur une poutre. Nos regards se croisent de nouveau ; vert/bleu contre vert/bleu puis rouge contre bleu. Je pince mes lèvres, hoche de la tête et je pars sans rien dire dans la forêt. Tout ce que j'entends est la voix de l'oncle Peter étonné de voir Derek dans cet état-là. Puis la porte se referme derrière eux. Je peux reprendre mon chemin à travers les bois...


Les premiers jours au Lycée étaient plutôt calmes. Malheureusement, je n'étais pas dans la classe de Stiles, Scott, Lydia, Jackson, Isaac et Allison. Mais rien ne m'empêche de les croiser dans les couloirs. Mais comment s'y prendre ? Je ne vais tout de même pas aller près d'eux et leur faire le coup : ''Salut à tous! Je suis aussi loup-garou et j'vais vous aider à traquer la prochaine menace...'' Enfin, quoique, ça serait efficace. Plongée dans mes pensées, je ne remarque pas le garçon qui me percute. Mais compte tenu que je tiens énormément de mon père, je ne bouge pas d'un pouce suite à cette collision frontale mais l'autre faillit tomber sur ses fesses. Heureusement que j'eus le réflexe de prendre son bras dans ma main ainsi pour qu'il évite de tomber. Une feuille de notes m'empêche de voir son visage mais son odeur me dit beaucoup de choses. Elle est caractérisée par celle du caramel et celle de la forêt. Mais c'est.....

« Mais putain Derek ! Qu'est-ce que tu fous ici? » dit un jeune Stiles plutôt énervé.

Dans la précipitation, il essaye de retirer cette feuille qui s'arrachait péniblement au col de son tee-shirt. Je suis calme mais qui me fait peur ; parce que oui, j'ai peur de voir mon oncle Stiles plus jeune que moi ; oui, j'ai peur le fait que c'était la seule personne avec qui je parlais tranquillement de tout et de rien que je lui dise quelque chose qu'il faudrait pas... Des doutes? Il en aura. Déjà il pense que je suis Derek à la façon dont je n'ai point bouger et dont je l'ai rattrapé de justesse.
Je retire cette feuille qui bloque notre lien visuel. Je la garde dans ma main. Stiles me regarde choqué et surpris de voir que ce n'était pas Derek mais une fille. Lui, la bouche ouverte comme un poisson hors de l'eau, moi un sourire. Tout ce qui change entre mon Stiles et ce Stiles plus jeune ; c'est la barbe qu'il avait laissé pousser. C'est moi qui casse la glace en lui tendant sa feuille de note.

« Désolée, je ne t'avais pas vu. » dis-je en m'abaissant pour commencer à ramasser SES affaires. Ça, c'est tout moi, aider les gens. Un peu plus que Derek. Il s'abaisse aussi pour ramasser, enfin plutôt enfourner tous ses livres sur les...loups-garous dans son sac. Son cœur battait frénétiquement. J'ai cru un instant qu'il commençait à faire de l’hyperventilation. Mais l'odeur de la peur l'avait envahi totalement.

« D...Désolé aussi. »marmonna-t-il pour lui-même en refermant son sac pour filer vers l'entrée principale. Je soupire en grognant quasiment. Stiles. Stiles a le culot d'avoir peur de moi?! Il n'y a aucune raison valable pour un tel raisonnement...

Juste après la fin des cours, Stiles, Jackson, Lydia et Scott sont à une dizaine de mètres de moi à leurs casiers respectifs. Moi aussi, après avoir fait mon code secret, je dépose mon livre d'économie quand soudain j'entends leur conversation et le cœur de Stiles qui commençait battre un peu plus vite...

« Je te jure, elle ressemble à Derek à deux gouttes d'eau même à la façon dont elle m'a rattrapé. Il n'a pas une sœur cachée? Ou qu'il nous a rien dit comme d'habitude... »commence Stiles.

« Stiles! Stop! C'est bon! Elle va pas te bouffer !»s'écrie Scott agacé par la réaction complètement folle de son meilleur ami.

Mais Scott avait parlé bien plus fort qu'avant. J'en profite pour me retourner vers eux perplexe. Les quatre garçons ont l'air bien gêné à présent. Ils avaient la même pensée que Stiles. Je suis le sosie féminin de Derek. Je croise les bras en m'appuyant contre mon casier et en les regardant intensément.

« Alors?! Vous vous décidez à parler ou vous allez rester ainsi comme des poissons hors de l'eau? » dis-je en me moquant d'eux d'un sourire. C'était vrai qu'ils avaient leurs bouches ouvertes prêtes à tomber par terre.

« Qui es-tu et que viens-tu faire ici? » me demande un Scott assez agressif et méfiant en serrant les poings.

« Si tu crois que je vais m'attaquer sur vos petites têtes, tu te trompes à 200%. » répliqué-je directement aussi agressive que lui.

Je peux basculer à une émotion à une autre très très vite. Scott commence à me chercher en me grognant dessus: « Tu n'as pas répondu à ma question... » Je me détache des casiers pour aller à pas feutré et silencieux face à lui. À quelques centimètres même. « Je t'ai répondu. Je ne suis pas là pour vous. »
Encore maintenant, je sais qu'entre moi et Scott c'était pas l'amour fou au sens figuré. Je n'ai jamais adhéré son caractère quand il était plus vieux. Même plus jeune, je n'adhère pas. Pourquoi? Je ne sais pas. J'avais pensé à sa situation amoureuse. Pourtant, j'adore sa femme Alison. Mais lui, d'instinct, je ne pouvais pas me fier. Peut-être parce qu'il n'a jamais eu confiance en mon père juste avant qu'il lui sauve la vie, celle d’Alison et celles des jumeaux lors de l'invasion des loups-garous génétiquement modifiés? J'sais pas mais ce n'est pas ça vraiment à quoi il faut penser dès à présent.

Le loup de Scott s'est réveillé et m'a identifié comme menace. Superbe accueil! Il me donne un violent coup de poing en pleine figure. J'entends Stiles: '' Scott mais qu'est-ce qui te prends ?'' Seul Jackson observait en silence malgré que son loup lui disait de bouger ainsi que Lydia. Je pince mes lèvres, soupire en grognant bruyamment sachant que mon nez était temporairement cassé. Juste avant qu'il puisse de nouveau m'atteindre, j'attrape au vol son poing tâché de sang pour le ramener dans son dos. Je le plaque contre les casiers. Mon bras libre poussant contre sa nuque pour qu'il évite de bouger. J'avance ma tête à son oreille.

« On a toujours dit qu'il ne fallait pas frapper les filles. Maintenant, tu sais le pourquoi de ce dicton! Si j'étais toi, je resterai un peu plus près de Derek, une menace plane ici... » dis-je avant de le libérer violemment et avant de partir les griffes sorties et les yeux bleus électriques. Les aborder en groupe n'était pas la meilleure idée. Surtout que maintenant, tous les quatre croyant cette menace d'être moi, ça va être assez dur de les convaincre que je puisse réellement les aider...